L'église

Texte : François-Xavier BERTHIER
→ Le portail de l'église fin XIXème siècle
Extrait de "La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc.. Manche,Partie 2", A. Montier, 1899,p.11
Source :https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6480990w/f17.item.zoom
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Couville semble avoir été très tôt le siège d'un pôle religieux influent.
Certains auteurs considèrent même que l'église de Couville fut une de ces églises-mères qui se distinguaient par leur importance des oratoires ruraux qui parsemaient les campagnes avant l'invasion viking (IXe siècle).
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Sur l'église de Couville, nous n'avons aucun document écrit qui soit antérieur au XIIe siècle. Un certain nombre de chartes, la plus ancienne étant une fondation d'Adam de Brix datée de 1144, citent l'église Sainte-Marie de Couville, donnée, avec les églises de Brix et des églises voisines, à l'Abbaye de Saint-Sauveur-le- Vicomte .
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Il est fort probable que l'édifice actuel ait remplacé une église plus ancienne.

Les fonts baptismaux (12ème siècle)
→La cuve baptismale, quadrangulaire, repose sur cinq colonnettes simples, l'une au centre et les autres sous les quatre angles .
Le flanc est figure un dragon, le flanc ouest, des arcatures, le côté nord, une étoile à cinq branches, et le côté sud, une fleur stylisée à quatre pétales ou un entrelacs dans un cercle. Elle figure sur la liste des objets classés au titre des Monuments Historique depuis le 13 avril 1905.
→Ces fonts sont probablement contemporains de l'église romane qui existait au 12ème siècle.


Selon Jeanne Thiébot les motifs de ces fonts figureraient une sorte de résumé symbolique de l'histoire du monde, de la Création à l’Église chrétienne.
Il s'agirait en quelque sorte d'un rébus théologique qui se déchiffrerait ainsi :
1
3
4
2

1-Le cercle figurerait Dieu, l'éternité. L' entrelacs serait l’œuvre de la Création, Dieu ayant remplacé le chaos par l'ordre, l’harmonie.
2-Le dragon représente la chute dans le mal, le péché d'Adam.
3-Le pentacle symbolise l'Ancien Testament
4-Les trois arcades figurent l’Église du Christ

Les travaux du 18ème siècle
L'édifice fut restauré en plusieurs endroits au cours du XVIIIe siècle. En matière de documentation nous pouvons nous référer aux compte rendus des visites archidiaconales de 1690 à 1761 ainsi qu'au manuscrit de l'abbé Tardif qui semble t'-il a eu accès des documents aujourd'hui disparus.
LA TOUR
La tour,en bon état en 1690 ,menaçait ruine en 1703 et les deux cloches étaient cassées. Des travaux ont du être menés car en 1718 furent fondues de nouvelles cloches. En 1737/38 l'orage causa de grands dégâts sur la tour et le chœur. Selon l'abbé Tardif une réunion des « notables » de la paroisse eu lieu le 30 mars 1738 pour décider la reconstruction de la tour . Celle-ci fut engagée aussitôt comme en témoigne la visite archidiaconale de 1738 . Le visiteur constata que le cimetière était « mal fermé par rapport aux bois que l'on abat et autres matériaux que l'on apporte pour réédifier la tour».
LES CLOCHES
Des cloches sont fondues en 1718 (visite archidiaconale)
Trois nouvelles cloches sont fondues en 1788 pour un cout de 1675 livres (2 de ces nouvelles cloches furent enlevées durant la Révolution)
Deux cloches acquises en 1827 par souscription paroissiale : l'une pèse 700 livres et l’autre 500 livres. (1,75 franc la livre) : fondues par les frères Grente de Hambye.Arrivés en 1780 de Lorraine, nomades comme leurs confrères de l’époque, ils finissent par édifier un atelier.Leurs cloches ornent nombre de clochers manchois et s’exportent même aux États Unis.Malheureusement, la fonderie ne leur survécut pas.
LA NEF
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Le pavé
Comme dans beaucoup d'églises du royaume se posait le problème des inhumations apud ecclesiam (à l'intérieur des églises) qui nécessitaient de remuer le sol de l'église et posait des questions hygiène. Entre 1753 et 1777 vingt deux personnes sont inhumées dans l'église (6 femmes, 16 hommes) dont trois explicitement dans le chœur : deux de la famille seigneuriale de Couville, Lucas et Jacques Marie qui fut curé de Couville (installé en 1746).
La visite de 1702 relaie la plainte faite que certaines personnes prennent la liberté de se faire inhumer dans l'allée du milieu de la nef ce qui la rend fort difforme "...pourquoi avons fait défense à l'avenir d'y enterrer aucune personne et si quelqu'un était assez hardi pour le faire avons ordonné qu'il sera exhumé et mis dans le cimetière."
En 1714 la nef avait besoin d'être pavée. Le visiteur de 1718 jugea l'allée de la nef assez "malpropre".
1722
Nous avons vu la couverture de la nef qui a besoin de réparation. Nous avons enjoint au trésorier en charge d'y faire une prompte réparation afin d'éviter un plus grand désordre.
1733
« Avons trouvé le cimetière assez bien fermé, la nef nous a paru avoir besoin d’être réparée. Le sr curé nous a dit que l'on doit un marché pour y travailler. Le chœur nous a paru assez décemment tenu ainsi que les ornements et linges servant au divins mystères.
1753
Le pavé de la nef est en bon état.
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La couverture
LE CHŒUR
Le chœur fut prolongé en 1753.
A l'autel de la Vierge est placée une statue qui jouit dans le pays d'une certaine réputation.
L'exécution de cette statue est bonne, quoiqu'un peu maniérée: les draperies semblent indiquer la
fin du XVIe siècle. Elle a été donnée à l'église, en 1776, par M. Fouques ,curé de la paroisse (cette statue était dans sa famille depuis plus de 200 ans (4445)).
La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc.. Manche 1re [- 2e] partie. [...]p.12
BMS : En 1762 un dais est acheté pour un montant de 90 livres. La même année ont été donnés la niche du Saint-Sacrement et le tableau du maître-autel. (BMS → ces objets sont aujourd'hui à Flottemanville Hague (4445) revoir problème d edate : Tardif:1778, BMS 1762
1768-1769 : deux arcades sont démolies et une nouvelle est construite avec les matériaux des anciennes (Tardif-comptes).
1770 : le lambris de la nef a été refait.(Tardif-comptes).
LA SACRISTIE
Construite en 1753.
LA CHAIRE
Fabriquée en 1778 par Pierre Mathieu le Roy d'Urville, peinte par M. Henry vicaire et donnée par M. Fouques curé
Mathieu Pierre Leroy (c'est Pierre Mathieu)
Recherches et texte : François-Xavier BERTHIER
Les travaux au 19ème siècle
Recherches et texte : François-Xavier BERTHIER
Vers 1808 : horloge de l'église achetée vers 1808 fournie par les frères Leneveu fabricants de Quettetot. (manuscrit de l'abbé Tardif). Selon un inventaire de 1904 cette horloge ne fonctionnait pas...
1857 - Supplique de l'abbé Bon-François-Jacques Martin (1806-1862) desservant de Couville de 1854 à 1862 à impératrice Eugénie :
« … L'église de Couville a l'insigne honneur d'être sous le vocable de la Reine du Ciel. Échappés au vandalisme révolutionnaire, l'autel du chœur et son retable, l'un et l'autre d'une sculpture remarquable exigent de grosses réparations. Trop faibles, nos ressources ne permettent pas de les entreprendre. A votre majesté, Madame, j'ose m’adresser, et avec moi tous les habitants de Couville , si unanimement dévoués à l'Empereur ». (Archives nationales cote F/19/4833)
1858 : La commune reçoit un secours de 700 francs « pour l'aider à payer la dépense de restauration de son église »(Archives nationales cote F/19/4833)
1870 : lettre de l'abbé Célestin-Eugène Laurence (1818-1871) curé de Couville de 1862 à 1871, à sa majesté l’Impératrice des Français ( 3 mai) :
« Madame. La confiance que j'ai dans votre bonté toute maternelle me donne une espérance presque divine que ma supplique arrivera à son but. Je sais bien que votre majesté en est importunée tous les jours, mais je me suis dit comme beaucoup d'autres « peut être aurais-je de la chance ».
Je suis curé de campagne : mon église est dans un état digne de pitié. Je voudrais faire quelques réparations d'urgence, et n'ayant pas d'autres moyens que la charité des âmes pieuses, je suis obligé de solliciter leur générosité.
La moindre offrande que votre majesté daignerait nous accorder sera considérée comme une œuvre sublime et nous serons fier d’avoir reçu un don de notre Mère qui a le cœur toujours ouvert à ceux qui l'aiment ».(Archives nationales cote F/19/4722)
1878 : La commune reçoit un secours de 1000 francs accordé par l’État pour la réparation de l'église et du presbytère.(Archives nationales cote F/19/5035)
1879 : La commune reçoit un nouveau secours de 1000 francs accordé par l’État pour la réparation de l'église et du presbytère.(Archives nationales cote F/19/4556)
1897: Lettre du sous-préfet de Cherbourg au préfet de la Manche (20 août) :" La toiture de l'église et du presbytère de Couville nécessite de promptes et importantes réparations".
Les travaux au 20ème siècle
Recherches et texte : François-Xavier BERTHIER
1903: Des travaux importants sont faits au beffroi. Les coussinets et les tourillons de la grosse cloche sont remplacés. La charpente est consolidée. (Archives diocésaines notes d'histoire pour la paroisse de Couville)
1904:" Les ressources de la fabrique étant modiques, la commune pauvre, le gouvernement peu disposé à accorder des secours pour embellissement des églises, le projet de construction des voûtes est provisoirement abandonné. Le lambris de la nef et du chœur est refait dans certaines parties qui tombent de vétusté. Le lambris de la nef et du chœur est peint partout à l'huile , les murs sont peints en blanc fixe ainsi que la sacristie. Les autels et le Christ sont lavés ainsi que les statues et les stations du Chemin de Croix. Les frais s'élèvent à 300 f. environ ".
(Archives diocésaines notes d'histoire pour la paroisse de Couville)
1932: Le Conseil municipal autorise l'installation de l'éclairage électrique dans l'église de Couville à la demande du curé qui prend les frais à sa charge (13 novembre).
(Registre des délibérations de la commune de Couville)
1932:"Monsieur le Maire entretien le Conseil municipal des réparations nécessaires à la voute de l'église. Le montant des dites réparations pourrait s'élever à environ 10 000 francs" (13 novembre).
(Registre des délibérations de la commune de Couville)
1933: Lettre du directeur général des Beaux Arts au Préfet de la Manche (25 septembre) :
"Un arrêté du 13 avril 1905 a classé les fonts baptismaux en pierre sculptée, du XIIe siècle, de l'église de Couville. La bordure supérieure de ces fonts a besoin d'une petite réparation et le couvercle sans intérêt artistique est en mauvais état et doit être remplacé. J'ai l'honneur de vous faire connaitre que j'autorise le curé de l'église, qui en a fait la demande lors du dernier état de recollement, à faire exécuter à ses frais la réparation de ces fonts et la confection d'un couvercle".
(Archives diocésaines notes d'histoire pour la paroisse de Couville)
1936: Extrait des délibérations du conseil municipal de Couville (11 octobre) :
"Le maire fait connaitre au conseil municipal que M. Folliot, curé de Couville a attiré sont attention sur le mauvais état de la voûte de l'église. Il rappelle que dans sa réunion du 13 novembre 1932 le Conseil municipal avait voté pour l'objet une somme approximative de 10 000 francs. L'état de vétusté de la voûte étant constaté le Conseil décide qu'il sera procédé à sa réfection. Comme suite à la délibération du 16 août dernier, le Maire demande au Conseil de faire dresser un devis par M. Levavasseur architecte à Cherbourg, en vue de la construction du mur du cimetière, des grilles à poser au-dessus ainsi que des travaux à exécuter à la voûte de l'église".
(Registre des délibérations de la commune de Couville)
1950 : Extrait des délibérations du conseil municipal de Couville (19 janvier) :
"Monsieur le Maire donne lecture du marché de gré à gré établi par Monsieur de Parcevaux, architecte à Cherbourg, marché concernant la voûte en bois de l'église de Couville par l'entreprise Perrin d'Equeurdreville. Après délibération, le Conseil Municipal accepte ledit marché basé en raison de la nature des travaux (un métré préalable ne pouvant être établi avec précision) sur un devis approximatif de 201000 francs (deux cent un mille francs) non compris la taxe de 1,57%. Par contre la commune ne peut prendre l'engagement de régler l'entrepreneur au fur et à mesure de l'avancement des travaux à raison de 90% puisqu'il n'existe actuellement versé à titre de dommages de guerre qu'un crédit de 80 000 francs qui pourra être utilisé et mandaté comme acompte à l’entrepreneur qui fera les travaux. D'autre part par décision du M.R.U. En date du 14 décembre 1948 le montant de l'indemnité de reconstitution due à la commune s'élève à 311 000 francs (trois cent onze mille francs) ; les crédits seront donc suffisants pour régler l'entrepreneur. Néanmoins, à l’unanimité des membres présents le Conseil décide de mettre à la charge de la Commune la part de la dépense qui ne serait éventuellement pas subventionnées par le M.R.U. »
[ Le M.R.U. est le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme créé en octobre 1944 et représenté dans chaque département par une délégation dont la mission est l’approbation et le contrôle des plans de reconstruction et d’aménagement du bâti détruit par fait de guerre. ]
(Registre des délibérations de la commune de Couville)
1950 : Extrait des délibérations du conseil municipal de Couville (26 novembre) :
"Monsieur le Maire met ses collègues au courant des travaux en cours pour la réfection de la voûte de l'église. Une partie de la voûte, celle qui avait été endommagée au cours des bombardements devrait être refaite et les frais occasionnés devraient être pris en charge par le M.R.U. . Après examen par l’entrepreneur désigné pour exécuter le travail il est apparaît qu'il était indispensable, à moins de nuire à l'esthétique du bâtiment, de refaire complètement ladite voûte. Il en résulterait pour la commune d'après l'estimation faite par Monsieur de Parcevaux architecte, une dépense d'environ 132 000 francs. Après délibération le conseil autorise Monsieur le Maire à traiter avec l'entrepreneur pour que les travaux supplémentaires soient effectués, demande à Monsieur le Sous-Préfet l'autorisation de prélever les redits nécessaires au paiement de l'entrepreneur au chapitre VIII article 1 « entretien des bâtiments communaux » et le prie de bien vouloir approuver la présente délibération. »
(Registre des délibérations de la commune de Couville)
Les vitraux
Par Gilles POTIER / Compléments de texte et photographies : François-Xavier BERTHIER
Technique fort ancienne, le vitrail magnifie nos cathédrales, églises, chapelles, les sublimant en vaisseaux de lumière, symbole de la présence divine.
L'église compte en tout 14 vitraux . Douze d'entre eux (6 grands et 6 plus petits) sont simplement décorés de figures géométriques tracées en couleur, avec une frise au pourtour du vitrail. Le tout sur fond de grisaille. Les deux autres sont des vitraux historiés.
→ Ces vitraux dits "ornementaux" sont dans l'esprit du 19e siècle (à partir essentiellement de 1880).
Voici la distribution des vitraux dans l'église :

14
13

L'Assomption
14

7

8

9
Tour clocher

6

5

La Cène
13

4

10

11

12

3

2

1
→Ci-contre un vitrail "historié" (n°13), c'est à dire avec des personnages qui "racontent" une histoire. Le vitrail se trouve à gauche de l'entrée latérale sud. Il s'agit d'une représentation partielle de la "Cène" (dernier repas du Christ avec ses disciples, avant sa crucifixion). Le vitrail reprend ainsi le thème du tableau (1ère moitié du 19e siècle) qui se trouve au-dessus de l'autel dans le chœur de l'église, sauf que la "Cène" du tableau est complète. Ici sur le vitrail il n'y a que 4 personnages, de gauche à droite : Le Christ, St-Jean, St-Pierre et Judas.
Cette représentation est divisée en 2 lancettes et elle s'inscrit dans un trilobe reposant sur des colonnettes. Au-dessus et au-dessous de l'image, on retrouve un décor plus ou moins similaire avec les 12 autres vitraux de l'église. Et en partie haute du vitrail on remarque une petite partie vitrée.
Le vitrail est signé "LORIN, 1898". Il s'agit d'une famille de maîtres-verriers de Chartres : Nicolas, le père (fondateur de l'entreprise en 1863), Charles, le fils, et François, le petit-fils. Ici à Couville c'est l'époque de Charles, le plus prolifique de la famille (Charles a réalisé par exemple une série impressionnante d'une trentaine de vitraux à l'église de St-Vaast-la-Hougue).

←Détail : signature et date au pied du Christ.

Extrait de l'ouvrage manuscrit de l'abbé Tardif :
1898 : « Au mois d’août de la même année [1898] un vitrail est posé dans la fenêtre géminée du milieu de l'église en remplacement d'une mauvaise grisaille.Le sujet proposé au peintre verrier était le suivant : les effets de la Ste Communion ; la communion fervente dans la personne de St Jean reposant sa tête sur la poitrine de NS [Notre Seigneur] ; la communion irréfléchie dans celle de St Pierre offrant son épée pour la défense du divin Maître mais le reniant dans cette même nuit ; enfin la communion indigne dans Judas effaré et serrant convulsivement sa bourse. Ce vitrail a été acquis avec des ressources ne provenant pas des recettes ordinaires de la fabrique ».
→ Ci-contre un grand ensemble de 3 lancettes au-dessus du grand portail.
Dans la partie principale, il s'agit d'une Assomption (n°14).
En partie basse on distingue 3 petits personnages énigmatiques...
Et en-dessous, une frise où on peut lire : "Marie Mère du peuple de Dieu".

Le vitrail est signé :
Gérard BOURGET, Cosqueville, juillet 1967.
Ce maître-verrier est né en 1937 à Saint-Pierre-Eglise (Manche, † juin 2024).
Il a eu le plaisir de transmettre son atelier à son petit-fils, Ghislain BOURGET, qui continue de porter haut les couleurs de son grand-père.
Détail : signature et date, en bas , à droite du vitrail.

Les comptes de la fabrique pour 1883 permettent d’affirmer que ce vitrail en a remplacé un qui représentait Le Rosaire, installé cette même année.
Source : Archives départementales de la Manche :300 J 47/4

Ces trois personnages semblent évoquer les différentes étapes de l'art du vitrail avec le personnage de gauche qui tient une sorte de cahier pour inscrire les mesures de la fenêtre.
Au centre, le deuxième verse des matériaux (sable, soude et chaux ?) dans une cuve qui pourrait représenter le creuset pour l'élaboration du verre: ce serait donc la figuration d'un verrier.
Enfin le troisième semble être la personnification du peintre verrier tenant d'une main les éléments pour la teinte du vitrail et de l'autre une baguette de plomb.
Interprétation (amendable !) : François-Xavier BERTHIER et Gilles POTIER.
Partie basse du vitrail de l'Assomption.
Reliques

Recherches et texte : François-Xavier BERTHIER
Dans cette boite en fer blanc reposent les reliques de Saint Gaud, évêque de Lisieux et de deux martyrs, Chrétien et Simplicien.
Celles-ci ont été reconnues véritables par Pierre Dupont de Poursat, évêque de Coutances (de 1807 à 1835) le 11 février 1833.
Source : Archives départementales de la Manche (Archives paroissiales : cote 300 J 47/4)