Le cimetière

             Lors des visites archidiaconales une attention particulière était accordée à l'état du cimetière et à sa cloture. En effet celui-ci était régulièrement occupé  par du bétail.... La visite de 1720 fait état « qu'on laisse encore passer des bêtes dans le cimetière » et menace d'interdiction le cimetière et d’excommunication les paroissiens contrevenants. Peine perdue : l'année suivante le visiteur constate que « le cimetière était loué pour être pâturé ».

                  Le rédacteur du procès-verbal de la visite archidiaconale de 1721 indique que le fait que le cimetière soit loué pour être paturé " est entièrement opposé aux constitutions de l’Église qui veut qu’on honore le corps des saints et comme il y a plusieurs siècles que le cymetière est étably et qu’il y a en apparence le corps de plusieurs saints nous avons absolument deffendu de pasturé à painne d’interdiction ». La sainteté du lieu semble donc être le motif premier de ces injonctions peu respectées ... puisque l'année suivante,en 1722, celui-ci « ...est rempli de bercaux (moutons) au scandale de la religion ». Une injonction de retirer les animaux sous vingt-quatre heures fut émise …

                  Par la suite le cimetière se trouva bien fermé excepté en 1738 du fait des «  bois que l'on abat et autre matériaux qu'on apporte pour réédifier la tour ». En 1718 il est fait état que le cimetière contenait « peu d'herbes «  et que cela était du au  « travail qu'on a fait pour fondre les cloches ».

                 Un autre type de désordre fut constaté lors de la visite du 19 juillet 1714. Le visiteur fut averti que les enfants étaient souvent dans le cimetière à jouer ou se divertir durant le catéchisme et dans les autres temps... Il ordonna au curé d'exhorter les pères et mères "d'empêcher ce désordre et de châtier les enfants rebelles..."

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