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Sur les 37 années de 1752 à 1789 la moyenne annuelle  des baptêmes est d'environ 14 et celle des sépultures de 11.

9 années sont déficitaires dont deux années qui se suivent :  1781 (-4) et 1782 (-3).

L'an 1757  est le plus prononcé en la matière avec 18 décès pour seulement 7 baptêmes (-11).

                      En moyenne étaient célébrés dans la paroisse 4 mariages par an. 1756 et 1766 furent des années fastes avec respectivement  11 et 10 unions. Les mois privilégiés pour les épousailles étaient janvier, février et novembre. Les creux de  mars et avril correspondaient au Carême et celui de décembre à  la période de l'Avent. L’Église interdisait les unions lors de ces périodes, plus propices à la pénitence qu'aux réjouissances...  Il y avait moins de célébrations entre mars et octobre, les bras étant mobilisés pour les activités agricoles, les noces étaient remises à plus tard.

                          42% des époux et 62% des épouses étaient nés à Couville . Si on ajoute les conjoints originaires des paroisses limitrophes, on obtient 59% des maris provenant de Couville et alentours et 70% des conjointes. Un peu plus de 53% des conjoints résidaient dans la paroisse au moment du mariage contre 75 % des mariées.

              266 garçons et 257 filles ont été baptisés dans la paroisse entre 1752 et 1789. Il y avait en moyenne 14 baptêmes par an . L'année 1775 fut la plus faste avec 25  nouveaux nés tandis que 1763 ne compta que 5 .
             
             C'est  au début de l'année (janvier à mars) et en décembre que les naissances étaient les plus nombreuses. Cela démontre une pointe printanière des conceptions de  mars à juin.

             Sur les 523 naissances enregistrées, 22 étaient des naissances hors mariage, donc illégitimes, ce qui est loin d'être négligeable (4,2%).  Seules deux naissances gémellaires ont été enregistrées sur la période étudiée soit moins de 1% des naissances. En février 1780 naissent des triplés :  François, Jacques et Louise , fils et filles de François Bonhomme et Marie Françoise Benoist.

             Si seulement 17 % des parrains ne  savaient pas signer, 56,3 % des  marraines étaient dans cette incapacité  !

Les prénoms les plus attribués à Couville (1752-1789) :

             Pour les garçons  43 prénoms différents ont été donnés aux nouveaux nés couvillais. Sept prénoms concentrent 77,36 % des attributions dont 38,11 % pour le seul prénom Jean.

           En ce qui concerne les filles, c'est le prénom Marie qui a été donné à 35,18 % aux petites couvillaises. Un quart des filles se sont prénommées Jeanne sur la période. L'éventail est moins large que celui des garçons avec un "stock" de  30 prénoms. Huit prénoms concentrent 85,38 % des attributions dont deux représentent 60,87 %  (Marie et Jeanne)

             Il se pratiquait en moyenne 11 inhumations par an. Les décès étaient nombreux en hiver et au début du printemps. L'année 1775 fut particulièrement marquée avec 26 sépultures.

             5,4 % de ces inhumations avaient lieu dans l'église paroissiale (22 individus pour la période). Reposaient dans le  chœur de l'édifice les membres la famille Lucas, seigneurs de Couville : Pierre, sieur de Couville (75 ans) en 1760,  Louis sieur de Saint-Laurent (63 ans)  et Françoise Lucas  (27 ans) en 1765 fille du seigneur de la paroisse et enfin Suzanne Lucas (38 ans) en 1775.         

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