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1970 à nos jours

COUVILLE : Une commune sans cesse en évolution.

       C’est dans les années 70 que la commune de Couville a commencé à connaître une profonde évolution.

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       Des changements importants étaient déjà intervenus en 1860 avec la construction de la voie ferrée qui l’avait coupée en deux. La gare avait été construite ainsi qu’un hôtel et diverses installations. Cette gare desservait le canton des Pieux et la Hague. L’armée s’intéressait aux chevaux de la région. Ils étaient expédiés par le train.

      Il y eu un autre changement important vers 1900 ce sont de grosses modifications de voirie. Le « caillou pointu n’existait pas » il n’y avait pas de route digne de ce nom vers la Hague. On rejoignait la boulangerie par de petits chemins.

       La nouvelle population arrivant dans cette commune imagine mal que dans les années 60 la commune était essentiellement restée rurale et agricole avec cependant quelques activités commerciales du fait de la présence de la gare. Au Bourgneuf il y avait la station service et le café mais aussi un coiffeur et un maréchal ferrant. On reconnait aussi les bâtiments de l’ancienne station de haras avec leurs fenêtres entourées de briques rouge. Pendant la période de la monte quelques étalons du haras de Saint-Lô étaient à demeure. Le logement était destiné au palefrenier qui séjournait tous les ans. Des agriculteurs des environs élevaient des chevaux : cobs, selle normand.

Il y eu un prêtre résidant jusqu’à dans les années 80, puis le presbytère a été loué.

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       Après la seconde guerre mondiale, la commune avait du panser ses plaies reconstruction d’habitations, remise en état des terres. En 1967 la commune comptait environ 460 habitants, il y avait une trentaine « d’exploitations agricoles » dont certaine très petites tenues par l’épouse alors que le mari avait une autre activité.

L’école n’avait que deux classes. Le bâtiment de la Mairie actuelle était le logement de fonction des instituteurs et la salle du Conseil Municipal était une classe : celle des plus petits. Au XIX éme siécle cette salle avait contenu la classe des garçons et la mairie car il n’y avait pas d’étage. En 1967 ressortaient encore du sol des morceaux de métal qui soutenaient la cloison séparant la pièce en deux. Un gros poêle à charbon trônait au milieu de la pièce masquant un peu le tableau.

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      La partie triangulaire du parking de la mairie était le jardin de l’instituteur qui était autrefois aussi cultivé par les élèves qui préparaient le certificat d’étude primaire.

      La seconde classe était dans la cour en face de la vierge et accueillait les CE2, CM1 et 2. La pièce voisine avait servit de classe pour les plus jeunes à certaines périodes.

 

       C’est en 1968 que monsieur MARIE maire a achevé de faire faire ouvrir le grand parking actuel et d’installer la Mairie dans la petite salle déjà citée attenant à la classe. Il faut imaginer que tout l’espace occupé actuellement par l’école et le parking n’était que des champs.

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         Dans les années 70 la population a commencé à croître, les plus jeunes enfants ne pouvaient être accueillis à l’école. La municipalité de l’époque a décidé la création d’une classe maternelle, d’une cantine et d’un transport scolaire. Durant l’été 1975 deux bâtiments préfabriqués ont été montés.

L’amicale des parents d’élèves a été crée et a assuré la gestion de la cantine.

En 1979 il a fallu créer encore un nouveau poste d’enseignant, la mairie a été prise pour une classe ; et a du retourner dans le petit local au pignon du logement de fonction desservi par l’escalier qui existe encore.

Avant d’arriver en 68 sur le «  parking de l’école » la mairie était dans ce local car à la fin du XIX éme siècle le bâtiment avait été surélevé.

Un nouveau préfabriqué a été construit, en 1986 deux classe en dur ont vu le jour et toute l’école été regroupée. Les années suivantes une troisième classe en dur a rejoint les deux autres et le groupe maternelle a remplacé le préfabriqué.

Dans les années 90 la cantine abandonné le préfabriqué pour un grand bâtiment en dur et après 2000 une dernière classe s’est glissée derrières les trois classes en dur.

La population n’a cessé de croître pour atteindre plus de 1100 habitants.

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Rédaction : Marc Jouaneau

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